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QVCT : durabilité du travail et posture en situation professionnelle ?
Améliorer la durabilité du travail passe par la posture.

QVCT : durabilité du travail et posture en situation professionnelle 

La durabilité du travail est devenue une priorité stratégique pour les entreprises. Il s’agit notamment de favoriser la qualité de vie professionnelle. Donc d’œuvrer concrètement pour le bien-être des salariés grâce à un environnement adéquat. Or de nos jours, il est facile de culpabiliser les employés en raison de leur empreinte carbone et de les inciter à abandonner leur véhicule personnel, prendre les transports en commun, faire du covoiturage, mais aussi trier leurs déchets, imprimer moins, mettre un pull en hiver, manger des légumes locaux et de saison, etc.

Cependant, dans notre société vieillissante, les employeurs se sont-ils interrogés sur leur rôle en matière de durabilité du travail ? Le développement durable, ce n’est pas uniquement contraindre à prendre certaines habitudes de consommation, c’est aussi agir sur les systèmes de travail pour les rendre soutenables, sensibiliser les salariés à l’importance de leur posture en situation de travail. C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Quels sont les différents systèmes de travail identifiés ?

Dans le monde du travail, s’opposent deux sortes de systèmes : ceux dits « intensifs » et ceux qualifiés de « soutenables », comme le montre la littérature . Qu’entend-on exactement par là ? Et comment cela impacte-t-il la durabilité du travail ?

Les systèmes de travail dits « intensifs »

Les systèmes dits « intensifs » se caractérisent par des tâches de complexité croissante, réalisées à un rythme soutenu, dans un environnement soumis à des évolutions technologiques fréquentes et accompagnées de réorganisations à marche forcée.

S’y ajoute le fait de ne pas associer ceux qui font à ceux qui pensent pour imaginer des stratégies communes de réalisation du travail, et d’utiliser des modes d’évaluation des compétences professionnelles déconnectées de la réalité des situations de travail.

Les dommages collatéraux sont importants chez les salariés qui subissent cette intensification. Quant aux dirigeants d’entreprise, pris dans cette « course à l’échalote », ils n’y échappent pas non plus.

Les systèmes de travail dits « soutenables »

En 2008, les travaux du Centre d’étude de l’emploi sur les systèmes de travail dits « soutenables » ont identifié les caractéristiques suivantes :

  • être bio-compatibles, c’est-à-dire adaptés aux besoins physiologiques humains et à leur évolution dans le temps ;
  • être ergo-compatibles ou associer les acteurs pour produire des stratégies de travail efficientes ;
  • être socio-compatibles en permettant à chacun de s’épanouir dans sa sphère familiale et sociale et de maîtriser son projet de vie.

C’est donc un vrai challenge pour une entreprise ou un établissement public de s’engager dans la durabilité des conditions de travail.

Les conséquences de l’intensification du travail sur la santé des salariés

L’impact de l’intensification du travail s’observe dans nos entreprises, en lien avec le vieillissement de la population. Actuellement, nos modèles de production observés sous l’angle des conditions de travail ne sont pas durables. La santé et la sécurité des salariés sont insuffisamment prises en compte dans une logique de durabilité des emplois. Que fait-on concrètement, à part durcir les conditions d’indemnisation, pour limiter réellement les arrêts de travail médicalement constatés, les pathologies développées suite aux situations professionnelles, les maladies professionnelles et les accidents du travail ?

Une approche dite « fonctionnaliste  » établit le lien entre le vieillissement des salariés et le déclin des grandes fonctions physiques et cognitives : capacité respiratoire, effort musculaire et capacité attentionnelle. La diminution de la performance n’est cependant pas une fatalité ni synonyme de déclin des personnes qui effectuent le travail.

L’angle ergonomique met en lumière qu’avec le développement de l’expérience en situation professionnelle, les salariés peuvent développer une compétence de préservation de leurs ressources. Cela leur permet aussi de conserver ou d’accroître leur efficience au travail. On peut mettre en parallèle l’exemple du coureur qui va être moins rapide avec l’âge mais qui va développer son « économie de course » et la puissance d’une foulée qui va l’emmener plus loin à fréquence égale.

Les situations de travail devraient plutôt nous permettre de développer cette compétence que de dégrader nos fonctions physiques et cognitives et d’accélérer leur déclin naturel.

Comment conserver une bonne posture en situation professionnelle ?

Selon les secteurs d’activité, on va distinguer trois grandes situations physiques de travail : être assis, être debout, porter des charges, et leurs gestes associés.

Le vecteur commun à l’efficience dans ces trois situations serait l’adoption d’une posture respectueuse de notre corps. La posture est une capacité de notre système nerveux central à rétablir notre équilibre par exacte compensation lorsque celui-ci est perturbé par un mouvement volontaire. Le système nerveux s’appuie sur l’activité musculaire de la chaîne posturale . C’est donc grâce à la mobilité des segments de cette chaîne, notamment la colonne vertébrale, que nous pouvons améliorer la dynamique de nos mouvements.

La prise de conscience de notre capacité de contrôle de la chaîne posturale s’acquiert et cette capacité s’entretient. L’employeur a ici une réelle carte à jouer en faveur de la durabilité du travail et peut facilement proposer à ses salariés des pauses sur le lieu de travail favorisant le travail de la posture. Les pratiques comme le pilates, la barre au sol, le stretching, ou encore des ateliers équilibre vont agir sur le renforcement des muscles posturaux dits « muscles profonds », favoriser une meilleure connaissance de son corps et de ses capacités à préserver son capital postural.

Ainsi, mettre en place ce type de prestation dans l’entreprise  pour favoriser la durabilité du travail se fait simplement, depuis sa chaise de bureau jusqu’à une salle dédiée pour l’occasion. Vous êtes employeur, DRH, responsable de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail ? Vous êtes impliqué dans la démarche de développement durable et la santé au travail de vos collaborateurs ? Je peux vous aider à offrir à votre personnel cette manifestation de votre intérêt pour son efficience. Pour en parler et identifier la solution qui correspond à votre équipe , prenez rendez-vous avec moi !

Article de Blog

Date

12 novembre 2025

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